Par rapport à Bernard Thévenet, on peut parler de rivalité mais aussi de succession : quand je gagne le Dauphiné en 1977, il finit 2e à 9 secondes et il gagne le Tour de France juste après ; mais en 1978, c’est moi qui gagne le Tour — et en quelque sorte, je prends sa place. Bernard Thévenet était un coureur complet : il pouvait rouler, grimper et, en plus, il était entouré d’une bonne équipe, ce qui est nécessaire pour gagner le Tour. Sur cette image, nous sommes dans le Dauphiné 1977…
Sur cette image, je fais la course, il est dans la roue. Ce doit être le lendemain de ma chute, puisque je porte le maillot de leader. Au début de la course, il est là, il attend. Cette année-là, Bernard Thévenet revenait au sommet de sa forme.
Bernard THEVENET, extrait du livre