Sur le Tour d’Italie 1980, il s’agissait pour nous de ne pas prendre le maillot rose trop tôt, parce qu’il aurait fallu ensuite le défendre contre toutes les autres équipes — italiennes, donc. Il était préférable de s’en emparer tardivement mais à un moment précis, dans une étape difficile (autre aspect de la stratégie). Nous n’avons pas eu la possibilité de « faire la course » dans les deux premières semaines mais on l’a cependant contrôlée de façon à ne pas non plus la perdre et l’escalade du Stelvio nous a permis de faire la différence… Ici je suis accompagné de Jean-René Bernaudeau, mon coéquipier échappé plus tôt et qui a joué le rôle décisif de point d’appui, de relai dans les derniers kilomètres de l’épreuve.
Tour d’Italie 1980, extrait du livre